vendredi 20 mars 2009

Repartir à zéro


C'est ce que je viens d'être obligé de faire sur un réseau social dont le nom commence comme une partie postérieure du corps humain et se termine par un nom d'animal souvent qualifié de vieux et de puant, car j'y avais publié une photo de bébé phoque dont je ne possédais pas les droits. Une amie des animaux légèrement homophobe m'a dénoncé.
Me voici sans plus aucun ami ! Je m'en étais fait de très nombreux, trop nombreux sans doute. Je ne les retrouverai jamais tous et j'ai d'ailleurs décidé de ne pas chercher à le faire. Désormais, seuls mes vrais amis ou relations figureront dans ce réseau, plus quand même un certain nombre d'inconnus avec qui j'ai échangé quelques messages. Pour devenir mon ami, il ne suffira plus de cliquer sur "demande d'ajout d'ami" mais il faudra me dire pourquoi l'on souhaite devenir mon ami. Et non seulement je renonce à cliquer à tour de bras sur tous ceux qui mettent une photo alléchante sur leur profil mais j'ai pris la décision de justifier mes demandes de retrouvailles ou de nouvelles amitiés.
On peut dire aussi que je repars à zéro en m'étant installé à Nice où je ne connaissais pratiquement personne. Et fesse bouc a été un moyen de rencontrer des gens dont quelques-uns sont déjà devenus des amis et d'autres sont potentiellement en bonne voie de l'être.
Et cela me rappelle qu'Edith Piaf repartait à zéro sans rien regretter. Non, rien de rien.

1 commentaire:

La petite poule noire a dit…

Fesse bouc, c'est un piège. Je suis tombée dedans comme d'autres. J'y ai peu d'amis (une vingtaine tout au plus) mais je les connais au moins. Ce qui m'agace c'est de voir le temps que mes nièces adolescentes y passent. Ma fille, je ne sais pas, j'ai choisi de ne pas être "son amie" pour ne pas entrer dans son intimité (quoique question intimité, sur FB c'est un peu raté).
PS : je n'ai pas tout compris à propos de cette censure homophobe dont tu as été victime.