vendredi 24 juillet 2009

Et si on faisait connaissance


J’ai oublié par quel hasard nous étions devenus amis sur Facebook dans le courant du premier trimestre 2009, tous deux bibliothécaires et tous deux niçois. Nous nous sommes croisés une première fois aux Rencontres du cinéma d’art singulier en juin auxquelles j’allais assister surtout pour découvrir le documentaire que le jeune Antonioni a consacré en 1950 au jardin de Bomarzo. Merveilleux jardin au nord de Rome que Patrice Salsa m’a fait visiter. Joëlle présentait un diaporama de fresques murales du village d’Orgosolo en Sardaigne (pour en savoir plus sur les fresques d’Orgoloso, cliquez sur le titre de ce message quand vous aurez terminé de le lire).
Hier, j’ai donné rendez-vous à Joëlle à la terrasse de la Civette du cours Saleya pour prendre l’apéro et nous avons pris aussi le temps de faire connaissance, parlant l’un l’autre de nos parcours professionnels, de nos lectures… de nos vies. Nous avons évoqué aussi la personnalité complexe d’une relation commune et je suis très content que Joëlle ait prononcé avant moi le terme de tyran, cela me conforte et devrait rassurer mon ami Antoine qui s’inquiète de mes jugements qu’il trouve parfois expéditifs.
Plutôt que de multiplier les tournées, au fil de nos confidences, Joëlle m’a convié à dîner au restaurant Acchiardo, institution nissarte de la rue Droite dans le Vieux Nice où depuis quatre générations les spécialités niçoises sont à l’honneur. Farcis niçois pour Joëlle, soupe au pistou pour moi, bonne humeur pour tous.
Si tout le monde était aussi sympathique que Joëlle, je dirais plus souvent : Et si on faisait connaissance

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