mercredi 15 décembre 2010

Tous egos

Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. 
Ce mois-ci, le thème, proposé par Damien est "Coloré(e)(s)".
J’ai tout de suite pensé arc-en-ciel puis Rainbow flag et dans mes photos j’ai choisi ce portrait d’un ami qui s’est soumis de bonne grâce à une séance de pose avec des ballons aux couleurs du Rainbow Flag à la sortie d’une exposition des Sœurs de la perpétuelle indulgence. Nous étions deux à le mitrailler et c’est sans doute la première fois que j’ai eu ce sentiment qu’un modèle donnait, offrait au photographe bien plus que son image. Merci donc à Lo


Alors, tous egos ?

mercredi 24 novembre 2010

Ceci est mon espace

Pierre Ménard a créé sur Facebook un groupe baptisé Le tour du jour en 80 mondes auquel il m’a inscrit d’office, ce dont je suis surpris et flatté. Il en décrit le fonctionnement sur son blog Liminaire
Ce groupe a été créé le 20 novembre suite aux échos provoqués par son appel à l’envoi de photographies des voyages virtuels. Le titre de ce groupe est un hommage au magnifique livre de Julio Cortázar écrit en 1972. 
Il s’agit donc de naviguer à travers le monde via Google Street View, de capturer une image et de la publier avec le texte qu’elle nous inspire ou à partir d’une idée, trouver l’image correspondante…
Pour une première publication, j’ai pensé naissance et j’ai cherché sur Google Street View le lieu de ma naissance.

Il est 12h23 à l’enseigne du bijoutier Dubreuil rue Foch au Vésinet (78) juste en face de l’église Sainte-Marguerite. Le hasard faisant bien les choses, c’est vers midi que je suis né au 2e étage au-dessus de la bijouterie qui existait déjà en 1948.
Si vous voulez contacter Le tour du jour en 80 mondes, écrire à googlestreetview@groups.facebook.com et vous pourrez dire comme moi : Ceci est mon espace

jeudi 18 novembre 2010

La gloire c'est du boulot


J’ai commencé à aller au théâtre vers 1960 quand j’étais collégien grâce à un professeur d’allemand qui proposait à ses élèves de 4e et 3e des pièces jouées à Paris soit à la Comédie française, à l’Odéon ou au Théâtre national populaire.
J’ai abandonné l’allemand au bout d’un an mais j’ai continué à aller au théâtre et j’ai gardé au fil des ans les programmes et les billets.
Devenu étudiant, j’ai joué dans une troupe universitaire pendant sept ans et j’ai préparé une licence de lettres modernes avec un certificat d’histoire du théâtre et du cinéma.
Au début des années 80, j’ai donné tous mes livres de et sur le théâtre, les tapuscripts des pièces inédites que j’ai jouées avec la Troupe Théâtrale de l’INSA ainsi que les programmes accumulés au fil des représentations au Centre de documentation théâtrale à la nouvelle bibliothèque universitaire du campus de Lyon Bron (Université Lumière –Lyon 2).
Sur Facebook, je publie des albums photos thématiques, l’un d’eux est consacré au théâtre. Aujourd’hui voulant y évoquer Bent une pièce de Martin Sherman j’ai regardé si j’avais encore des traces de cette pièce dans ma bibliothèque et je suis tombé sur un programme et mon billet d’une représentation le mardi 26 février 2002 au Théâtre de l’œuvre à Paris. Autant je me souviens particulièrement bien d’une représentation de cette pièce à New York sur la 42e rue à Broadway avec Richard Gere en 1979 et aussi de la déception quand j’ai confronté ce souvenir ébloui avec la version qu’en a donné Bruno Cremer en 1981 au Théâtre de Paris, autant, je n’ai gardé aucun souvenir de la mise en scène de Thierry Lavat en 2002… Si je n’avais pas ce programme et le billet je jurerais n’avoir vu Bent que deux fois !
La gloire c'est du boulot

lundi 15 novembre 2010

Qu cerca trouva

Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. 
Ce mois-ci, le thème est "Nostalgie".
J’ai pensé faire une photo sépia, mais je me suis demandé de quoi j’avais le plus de nostalgie et puis en allant à la bibliothèque j’ai cherché La nostalgie n’est plus ce qu’elle était qui n’était malheureusement pas en rayon, alors j’ai fouillé un peu et voici ce que j’ai trouvé : 
Car qui cherche trouve : Qu cerca trouva 

vendredi 15 octobre 2010

Look elsewhere

Le thème de la photo du mois pour octobre a été choisi par Sandrine, nous devons publier ce 15 octobre à midi heure de Paris une photo sur le thème "À poil(s)" !
Je publie donc la photo d’un mammifère à poils qui se présente à poil.
Alors, si toi aussi tu aimes les poils, après avoir commenté ce billet, je te le conseille, regarde ailleurs, en particulier sur les blogs de Sandrine, Tambour Major, Nath, Célia, Guillaume, Sophie, Anne fra Sveits, Caro, CaroletteCaroline, Christophe, Mandy, Marie, Olivier, Sept pour le Québec, Véronique, Danièle, Anne, ClaudeFabienne, Godnat, Gouli, Ludo, Mélanie, PépinetteShandara, Titem ainsi que ceux de Céliano, Céline in Paris, Chouchou, Chris, Clara, Cynthia, Damien, Doremi, Genki, Nolwenn, 100driiine, Thib, Virginie et Viviane. À poil(s) Look elsewhere 

jeudi 14 octobre 2010

Ne pas faire semblant


Lundi dernier le 11 octobre, j’avais rendez-vous avec une amie au café de l’écritoire, place de la Sorbonne à Paris. Comme à mon habitude, j’arrive en avance et surprise, je tombe sur Thibault, un ami qui vient de quitter Nice pour reprendre des études de philosophie à Paris. Il est en compagnie de trois condisciples sirotant leurs bières. Nous devisons, Thibault me présente et comme nous sommes juste devant l’entrée de l’école des Chartes, je mentionne que je connais un certain nombre de personnes qui y sont passées. Les amis de Thibault me demandent des précisions sur les métiers d’archiviste et de bibliothécaire, eux sortent de classes préparatoires (Khâgne) mais se retrouvent en licence de philosophie (ont-ils raté les concours ou sont-ils absolument passionnés par la philo, je ne pose pas la question). L’un deux affirme soudain : « Sciences Po c’est vraiment un truc de pédé », il se tourne vers moi : « Vous n’avez pas fait Sciences Po ? » visiblement soulagé par ma réponse négative, il reprend plus assuré : « Oh oui vraiment Sciences Po c’est bon pour les pédés » et dans les trois minutes qui suivent cette affirmation est réitérée par le même. Ne voulant pas gêner Thibault, j’avais répondu sobrement Non à la question de savoir si j’avais fait Sciences Po sans oser ajouter que cela ne m’empêchait pas d’être pédé.
Mais si un cas de ce genre d’homophobie ordinaire se reproduit, cette fois-ci je me promets de ne pas faire semblant

mercredi 15 septembre 2010

Écrire est une arme

Sur ce groupe d’immeubles du boulevard Virgile Barel à Nice, autour du livre on trouve un ouvre-boîte, une cafetière, une montre, un verre à pied, un trousseau de clés, une guitare et une chaussure à crampons.
La photo du mois regroupe les blogueurs ci-dessus qui publient simultanément chaque mois, le 15 à midi heure de Paris une photo correspondant à un thème donné. En septembre, c’est donc autour du livre !
 

Alors, surtout n’oubliez pas de me laisser un commentaire même si écrire est une arme

mardi 14 septembre 2010

Écrire est une arme

Parmi les aphorismes de Ben qui me restent, celui-ci m’a paru le plus judicieux pour introduire la photo du mois dont le thème est pour septembre Autour du livre.
La lecture n’étant pas un luxe, je suis assez content de présenter cette photo
du palace mythique de la promenade des Anglais, le Negresco qui a caché pendant quelques semaines les échafaudages nécessaires à son ravalement derrière une toile peinte avec ce lecteur à sa fenêtre.
Je vous invite à aller voir dès demain midi (heure de Paris) comment les autres blogueurs ont tourné autour du livre… Et ce que j’ai choisi de moins luxueux comme vraie contribution à la photo du mois.
Mais surtout avant n’oubliez pas de me laisser un commentaire même si écrire est une arme

jeudi 9 septembre 2010

Pas un jour sans une idée

Après avoir manifesté contre la réforme des retraites mardi dernier, je suis allé déjeuner dans l’un de mes restaurants préférés, le In Vino, juste en face la mairie de Nice. Le moins que l’on puisse dire c’est que notre maire et néanmoins ministre était bien gardé, rue barrée à ses deux extrémités.
Seuls les piétons peuvent se faufiler sous le regard suspicieux d’au moins quatre policiers bottés, casqués avec gilet pare-balles. Installé en terrasse, j’ai eu la chance d’être témoin d’un attentat poétique ! Vers 13h45, un ballon vert est descendu mollement du haut de l’immeuble, tombant dans la rue à quelques mètres des policiers gardant le portillon d’entrée dans la cour de la mairie. Bientôt suivi d’autres ballons de toutes les couleurs. La plupart des ballons portaient des messages inscrits au feutre.
Les policiers scrutaient les hauteurs sans rien voir d’autre que les ballons qui continuaient à tomber. L’un deux a explosé sur une pointe métallique avant de toucher le sol. Un policier s’est approché prudemment d’un ballon pour lire le message inscrit. Ce n’était que des déclarations d’amour…
Aussi a-t-il appelé immédiatement en renfort une escouade supplémentaire dont le chef est resté assez perplexe. Auguste Verola et Maty Diouf conseillers municipaux sortant de la mairie ont driblé en toute quiétude.
  
Trois ou quatre autres ballons ont explosé spontanément ou aidé l’un par un policier, l’autre par un passant, pendant que je terminais paisiblement mon repas tout en félicitant in petto le poète amoureux, pas un jour sans une idée  

mercredi 1 septembre 2010

Estima l'aubre a la sieu frucha


En plus de la photo du mois, je participe à un autre blog où l’on doit publier chaque premier jour du mois une photo sur un thème donné, ce mois-ci il fallait travailler sur la texture. J’ai choisi de publier cette photo
Voici quel a été mon cheminement, peut-être pas si éloigné de celui suivi par le designer qui a conçu ce mobilier urbain pour les poteaux qui bordent la ligne de tramway à Nice
Contrairement au dicton nissart calligraphié par Ben qui chapeaute cet article je ne juge pas l’arbre à ses fruits, en tout cas pas pour les palmiers qui participent du décor urbain azuréen. Et je crains fort que ce candélabre ne fructifie pas souvent !
Mais je ne voudrais pas terminer cet article sans rendre hommage à l’un des photographes que j’admire Pasquale Comegna avec sa photo de palmier réverbère romain
Que cela n’empêche pas la sagesse populaire et sans doute rurale de proclamer avec justesse Estima l'aubre a la sieu frucha 

jeudi 26 août 2010

La solution existe

Mardi dernier, j’avais un chèque à déposer, je passe donc à ma banque qui est dotée d’un petit sas d’entrée assez désagréable à franchir.
Encore faut-il réussir à en obtenir l’ouverture. Cela ayant été plus que longuet, le soir même je me fends du message suivant sur le site de la dite banque :
« Quelle est cette nouvelle aberration ? La guichetière qui m'a fait attendre aujourd'hui plusieurs minutes avant de condescendre à m'ouvrir le sas d'entrée de l'agence Jean Jaurès a justifié son attitude en disant qu'elle ne me connaissait pas !
Etes-vous un établissement ouvert au public ou dois-je envisager de changer d'établissement bancaire ? »
36 heures et 20 minutes plus tard, je reçois la réponse rédigée par ma conseillère clientèle de particuliers :
« La guichetière en question a des consignes strictes, surtout l'été, concernant l'ouverture du S.A.S. car elle ne connaît pas encore tous nos clients.
Bernard M., qui vous connaît bien, étant occupé à ce moment là, n'a pu intervenir plus rapidement
Aussi je vous prie de nous excuser de cette attente »
D’où j’en déduis que la Banque populaire refuse tout nouveau client, puisqu’il faut déjà être client (et connu) pour obtenir l’accès aux guichets !
Et on pourrait se féliciter du souci de sécurité que cette banque semble vouloir mettre en œuvre… mais ce n’est visiblement pas la sécurité de ses clients qui la préoccupe. En effet, les distributeurs de billets sont à l’extérieur, sur la voie publique et sans surveillance aucune. Pas de caméra. Si l’on se fait arracher l’argent que l’on vient de retirer, il n’y a plus qu’à prendre un papier et un crayon pour tracer le portrait robot de l’agresseur que rien ne dissuade. L’évolution des mœurs et la baisse de fréquentation des lieux de culte fait que l’on trouve aujourd’hui plus de gens plus ou moins alcoolisés qui font la manche à proximité des distributeurs de billets qu’au porche des églises !
 
« Placer l’homme au cœur des préoccupations donne tout son sens et toute sa force à la relation bancaire. » C’est ce que déclare la Banque Populaire dont le nombre de clients en banque principale a progressé de 1 % par rapport à la fin de l’année 2009 malgré son refus d’ouvrir sa porte aux inconnus.
Aujourd’hui, je suis retourné à mon agence pour vérifier les équipements visibles de sécurité et quand j’ai fait cette photo :
Un guichetier s’est précipité vers moi, en restant sagement derrière le sas de sécurité et en hurlant qu’il était interdit de faire des photos, ce qui n’est mentionné nulle part, il voulait absolument savoir mon nom et quand je lui ai affirmé que j’étais client de cette agence et que je voulais parler à ma conseillère, il ne m’a ouvert le fameux sas qu’après que je lui ai indiqué le nom de celle-ci, continuant à me répéter de façon obsessionnelle qu’il était interdit de prendre des photos et demandant à la conseillère de me répéter ce que lui-même me répétait depuis un moment : il est interdit de faire des photos. Je regrette juste de ne pas l’avoir photographié lui !
En regardant bien la photo ci-dessus, je constate d’une part que les casiers mentionnés pour y déposer sa mitraillette et ses revolvers n’existent pas mais que la plaque marquée CIMA doit permettre l’ouverture du sas par contact d’une « clé ». Il suffit donc que la Banque populaire donne à chacun de ses clients cette clé ou alors à interdire tout nouveau recrutement d’employés de banque qui ne connaissent pas les clients. Comme il n’y a pas de nouveaux clients, il suffit d’interdire le départ en retraite (et les congés payés) aux actuels employés jusqu'à la mort du dernier client !
Me voilà rassuré, la solution existe

mardi 24 août 2010

N'importe qui peut avoir une idée

Je ne sais pas qui a eu l’idée d’inventer ces petits jeux rigolos ou débiles, selon le jeu et votre degré de sévérité, qui permettent de perdre du temps sans avoir à faire preuve de trop de créativité. Comme d’autres j’y ai succombé et puisque mes blogueurs préférés (Matoo et Tambour Major) s’en vantent, je tiens à présenter au monde à la blogosphère la couverture de mon premier roman :
Pour contacter cet éditeur bienveillant cliquer ici 
Après le jeu littéraire, le jeu musical, suivez les instructions ci-dessous :
1 - Cliquer sur http://en.wikipedia.org/wiki/Special:Random
Le premier article qui sort est le nom du groupe ;
2 - Cliquer sur http://www.quotationspage.com/random.php3
Les derniers mots de la dernière citation de la page sont le titre de l’album ;
3 - Cliquer sur http://www.flickr.com/explore/interesting/7days
La 3e image, quelle qu'elle soit, sera la pochette de l’album ;
4 - Utiliser Photoshop, Paint ou autre pour associer ces 3 éléments…
et voilà la pochette de mon premier album :
Ah, oui ! Au fait avec le jeu le plus débile je dois bien avouer que j’ai léché Bree Van De Kamp en chantant « prout, prout dans l’eau ». J’en suis encore désespéré !
A propos de couverture de livre, j’ai gardé un excellent souvenir d’un petit jeu auquel j’ai contraint Pierre Cornuel, illustrateur qui avait accepté de faire la couverture d’une plaquette que j’ai réalisée pour la Ville de Paris en 1988. Il devait évoquer Paris à travers sa devise Fluctuat nec mergitur, faire figurer cinq animaux dont deux chats et un cochon, plus un chapeau et que le tout évoque le jazz. Voici le résultat que j’adore :
N'importe qui peut avoir une idée

lundi 23 août 2010

Je suis pour


J’ouvre ma boîte à lettres ce matin pour y découvrir une lettre des impôts, une de mon fournisseur d’électricité et une du syndic de mon immeuble, plus un journal publicitaire pour une grande surface. J’ouvre ces courriers sans enthousiasme pour découvrir que le Trésor public me rembourse un trop perçu non négligeable… que j’ai consommé moins d’électricité que mon fournisseur ne l’avait prévu et… que j’ai aussi un (petit) trop perçu pour les charges de l’immeuble.
C’est la loi des séries, trois factures et au lieu d’avoir à sortir mon carnet de chèques, je regarde la colonne crédit de mon compte en banque grimper !
Si c’est tous les jours comme ça, je suis pour

dimanche 15 août 2010

Être c'est être différent

Comme chaque 15 du mois à 12h00 heure de Paris, quelques blogueurs, dont je suis, publient une photo sur un thème donné. Ce 15 août le thème est « Ombres chinoises ». Et comme je suis pervers mon autre contrainte personnelle étant de placer chacun de mes billets sous un aphorisme de Ben, celui qui m’est apparu comme évident m’entraîne dans une vaste réflexion car on peut être différent de l’ombre que l’on projette.
« Dire que tout est dans tout, qu’on est tous pareil, c’est extrêmement déstructurant. Dans ce monde, les choses existent parce qu’elles ont une limite. Sans limites, rien n’existe. La recherche de l’identité culturelle va de pair avec la mondialisation. L’identité c’est la différence. Si on nie l’unicité d’une personne et donc sa différence, on nie la personne. Etre quelqu’un c’est être différent. On peut être différent et solidaire des autres qui ne nous ressemblent pas. » (Luis Vasquez-Bronfman)
« Ce texte s'adresse à ceux qui sont différents (handicapés, malades, ethnie ou couleur différente, morphologie, mental, personnalité différente, etc.), et aux autres ! Ceux qui sont dans la norme et donc peu stigmatisés car peu remarqués ; à tous en fait !
Le politiquement correct du moment veut que l'on nie les différences. Or, nier, ce n'est pas accepter! C'est même: ne pas accepter ! On a banni, et à raison, le terme de "race" qui n'est pas approprié, car nous faisons tous partie de la même famille humaine qui a son berceau en Afrique. Soit. Mais il y a une limite au ridicule. Nous sommes bien une humanité variée, colorée, il y a des différences marquées. Et là où d'autres nient, retroussent le nez comme devant un plat malodorant, jouant la tolérance dont ils ne connaissent que le nom, j'affirme, moi, que nous sommes bel et bien différents (certains plus que d'autres) et que j'aime ça! Bon sang, mais je kiffe la différence, moi! Alors n'ayez pas peur d'être différent ! Revendiquez votre différence, c'est votre richesse, votre unicité! Bon sang, soyez fier, soyez "VOUS"!!! Vive la différence, elle donne toute sa saveur à la vie ! Et il n'y a qu'un domaine dans lequel il ne doit pas y avoir de différences entre nous tous: nos droits ! » (Extraits d’un texte paru sur ce blog)
« L'affirmation de soi passe le plus souvent par la recherche d'une identité propre, différente de celle des autres. Mais tous en cela se ressemblent. La prise en compte de l'universalité de l'humaine condition conduit à la vraie richesse intérieure.
Affirmer sa personnalité, c'est s'opposer à tout ce qui n'est pas conforme à elle. Cependant, la différenciation à tout prix ne peut tenir lieu de personnalité. L'être qui n'existe que dans l'opposition à autrui est tout aussi vide que celui qui ne s'oppose à rien parce qu'il n'est rien lui-même. On ne peut devenir soi complètement par référence à autrui. Que faut-il donc ajouter à la simple différenciation des autres pour atteindre son être véritable? Nous essaierons de tracer le chemin résolument personnel par lequel le moi, s'arrachant aux relations qui le lient aux autres, peut entrer en possession de soi. Nous découvrirons que la route qui mène à soi passe encore par autrui. Ce sont donc les relations complexes qui m'unissent aux autres qu'il faut élucider. » (Si vous voulez vraiment la suite et le développement de ce texte, il faut cliquer ici et sortir votre carte bancaire !)
Sinon, il vous reste à aller contempler les ombres chinoises de mes petits camarades blogueurs :
Et je ne doute pas un instant que vous serez d’accord pour dire qu’être c'est être différent

vendredi 13 août 2010

Étonnez vous !






L’un de mes amis (un vrai de vrai, pas seulement un de Facebook) a publié sur sa page Facebook un appel à signer une pétition contre la condamnation à mort par pendaison d’un jeune Iranien Ebrahim Hamidi. J’ai cliqué sur le lien m’apprêtant à signer cette pétition quand mon regard a été attiré par un bandeau publicitaire au dessus de la pétition pour diverses firmes dont PriceMinister, banal direz-vous ? Sauf que PriceMinister affichait la photo du dernier disque dont j’avais été voir le prix quelques jours auparavant ! Je savais Facebook assez peu soucieux des données personnelles de ses membres et qu’Internet permet de trouver beaucoup de choses… mais immédiatement ma décision était prise de ne jamais rien écrire ou signer sur cette pétition que j’ai quand même lue et que j’ai trouvée stérile et inefficace, j’avais l’impression qu’elle ne servait qu’à recueillir les noms et adresses IP des détracteurs du régime iranien. Petite crise de parano !
J’ai fait des recherches pour en savoir plus sur Ebrahim Hamidi et ce que j’ai découvert dans un article du 11 août 2010 de Paris-Match (journal peu suspect de gauchisme) est assez terrifiant sur le niveau des droits de l’Homme en Iran. Certes l’homosexualité y est punie de la peine de mort mais en plus la justice (si l’on peut utiliser ce mot) y est expéditive, vénale, sans aucun droit pour la défense ni place pour les preuves. La torture est bien plus efficace pour obtenir des aveux. Ebrahim Hamidi croupit dans une geôle depuis deux ans où il subit de mauvais traitements suite à une dénonciation calomnieuse lors d'une dispute entre familles rivales. Maintenant qu’il a 18 ans, il peut être exécuté, même si ses accusateurs se sont rétractés depuis !
Aucune nouvelle ne parvient des cinq autres jeunes sous le coup d’une condamnation identique et détenus dans des conditions inconnues. L’avocat d’Ebrahim Hamidi a préféré ne pas rentrer en Iran quand il a appris la perquisition de son cabinet et l’arrestation de sa femme ! Il vit maintenant en exil en Norvège.
De nombreux pays où l’Islam est la religion dominante condamnent l’homosexualité et parmi eux, l’Iran, la Mauritanie, l’Arabie Saoudite, le Soudan et le Yémen vont jusqu’à la peine de mort. Petit rappel, l’Église catholique condamne aussi l’homosexualité mais aujourd’hui, je ne crois pas qu’il y ait encore de bûchers pour les sodomites et la séparation de l’Église et de l’État dans la plupart des pays occidentaux est une excellente chose de mon point de vue.
Étonnez vous !

jeudi 12 août 2010

Fermez les yeux écoutez la rue


Brigitte, une nouvelle amie rencontrée via Facebook, m’ayant appris qu’elle animait des ateliers lecture pour les tout-petits, j’ai repensé au plaisir de lire à haute voix des histoires, que ce soit à des adultes ou à des enfants.
C’est dans mon premier poste en bibliothèque que j’ai beaucoup échangé, parlé de mes goûts en matière de lecture, en particulier avec Nic (qui deviendra quelques années plus tard directrice de La joie par les livres) et avec Marie-Odile dite MOV. Ce sont elles qui m’ont fait découvrir Les contes de la rue Broca de Pierre Gripari, un livre d’apparence austère publié à La table ronde. Mes premières expériences de lecture ont été faites en 1974 ou 1975 lors de week-end passés à Sérifontaine chez MOV où le soir, je lisais le soir un conte à Bénédicte et François, ses enfants.
Quand en 1978, je suis parti travailler à Givors, en attendant de trouver un logement sur place, j’ai logé quelques mois chez Eliane une amie lyonnaise dont les enfants Jean-Marc et Nicolas avaient respectivement 7 et 3 ans. J’avais avec Jean-Marc une relation affective privilégiée, l’ayant beaucoup côtoyé de sa naissance à l’âge de 4 ans ; Nicolas lui, qui ne me connaissait pas, était par contre dans une attitude d’hostilité forte à mon égard, car j’arrivais pour prendre, croyait-il la place de son père qui venait de quitter temporairement le domicile conjugal. Il y avait beaucoup de livres pour enfants dans cette famille et j’ai pris très vite l’habitude de leur lire le soir au coucher un album, un conte, une histoire. Puis un jour, j’ai entrepris de leur lire Les contes de la rue Broca. Ce fut un succès avec obligation de lire, relire, et malheur à moi si j’improvisais, très vite ils connaissaient les contes par cœur mais écoutaient avec toujours le même plaisir, les mêmes effrois aux moments cruciaux.
Plusieurs années après, Carlos, Eliane et leurs deux fils sont venus passer quelques jours à Paris où j’habitais alors. Nous sommes allés nous promener dans le Quartier latin et vraiment par hasard, nous nous sommes trouvés dans la rue Broca mais quand j’ai dit que nous allions vers la rue Mouffetard, les deux grands dadais de 12 et 16 ans m’ont pris chacun par une main et se sont mis à me raconter les histoires de Bachir, Nadia, Monsieur Pierre et la sorcière au balai de la rue Mouffetard. J’en étais ému aux larmes.
Fermez les yeux écoutez la rue

vendredi 6 août 2010

C'est la vie


« Chaque année de par le monde, des millions de poils se font exterminer dans des conditions abominables : cire, rasoir, tondeuse, procédés dépilatoires barbares. 
Chaque année des milliers de torses velus, des centaines de douces papates délicatement ourlées se trouvent atteints par une insipide et froide glabreté.
On fait le silence sur ces millions de poils innocents.
Pour que cesse le massacre, pour que cesse la dictature des corps lisses, je déclare que ce blog respecte le Poil. »
C’est sur le blog de Tambour Major que j’ai trouvé ce manifeste que j’approuve totalement.
Pour participer à un concours photo j’ai fait poser un ami dont je connaissais la pilosité. Hélas, il est arrivé mi-mai fraîchement rasé ! Nous avons refait la photo fin juillet et je vous laisse juge. 


Je ne sais pas vous, mais moi je préfère nettement la seconde.
En plus le poil qui repousse pique alors que le poil au naturel est plus doux et puis je vous le dis : le poil, c’est la vie