lundi 30 septembre 2013

Une place sur la terre



Il y a bien longtemps que je n’avais pareillement pleuré pendant la projection d’un film. C’est sans doute pour arriver à comprendre un peu mieux pourquoi ces larmes, que j’éprouve le besoin d’écrire quelques mots sur ce film.
Le dossier de presse du film donne le synopsis suivant : « Antoine, photographe joyeusement désabusé, a pour seul ami Matéo, le jeune fils de sa voisine souvent absente, auquel il donne une éducation fantaisiste. Un matin, des notes de piano venues de l’immeuble d’en face captent son attention.
Antoine ne sait pas encore que celle qui les joue, Elena, étudiante idéaliste et sans concession, va bouleverser sa vie et lui permettre enfin de trouver une place sur la Terre… »
Outre le suicide raté d’Elena, ce qui m’attristait aussi c’est l’incapacité des personnages à exprimer leurs sentiments ou à entendre ceux des autres. Elena se jette du toit de son immeuble sous les yeux et devant l’objectif du photographe qui va la sauver en appelant les secours car elle n’est pas morte sur le coup, sinon il n’y avait pas de film. Suicide dont je ne supporte pas l’idée, on a malheureusement la possibilité de souffrir mais il y a d’autres solutions pour mettre fin à ses souffrances sans en plus en provoquer auprès des survivants.
Plus je repense à ce film moins il me parait réussi, la critique en moyenne n’a d’ailleurs pas été tendre avec lui. Dans Télérama, Frédéric Strauss écrit que la réalisatrice « ne parvient pas, hélas, à donner de l'épaisseur à son propos ». Cependant Benoît Poelvoorde dans le rôle d’Antoine est exceptionnel de présence.



samedi 28 septembre 2013

Force de frappe



Vers 9 heures du matin, mardi dernier, le conducteur d’un tramway et deux de ses passagers ont été légèrement blessés par l’explosion des vitres de la rame, heurtées par un camion qui circulait malgré les interdictions avenue de la République, à l’angle de la rue Barla, à Nice. L’arrière du poids-lourds a raclé le flanc de la rame, faisant exploser 7 baies vitrées.
Les trois blessés légers ont été conduits aux urgences de l’hôpital Saint-Roch tandis que le chauffeur du camion, indemne, était entendu par la police. Selon la régie Lignes d’Azur, les dégâts sur la rame accidentée pourraient s’élever à plus de 70 000 euros. C’est la première fois qu’un accident de ce type se produit sur la ligne de tramway de Nice.
Plus drôle, c’est le sigle qui figure sur les gilets des personnels de la métropole de Nice Côte d’Azur intervenants après l’accident pour nettoyer la chaussée : F. R. A. P. Ce sigle signifie Force Rapide Action Propreté. L’inventeur de ce sigle a droit à tout mon respect. Pour voir une photo de la rame endommagée et un reportage vidéo sur cet accident voir France3 Côte d’Azur.
Vous trouverez les autres participants à cette chronique hebdomadaire sur le blog d’Amartia dans sa rubrique La photo de la semaine

vendredi 27 septembre 2013

Gueule d’amour 43




Frédéric le 28 septembre 2012 à 17h54

mardi 24 septembre 2013

Le port de Villefranche



J’ai entrepris fin août une tournée des ports méditerranéens en suivant l’itinéraire Côte d’Azur des peintres proposé par le comité régional de tourisme Riviera Côte d’Azur.
Raymond Tournon père (1870-1919) un an avant d’être emporté par la grippe espagnole a peint Les filets de Villefranche.
Aujourd’hui, il y a plus de terrasses de café que de filets sur le quai Amiral Courbet mais on en trouve quand même encore quelques-uns.



Plusieurs années auparavant, Jacques Guiaud (1810-1876) avait sur ce même quai Amiral Courbet peint une Vue de Villefranche
On peut supposer que le lutrin de la Côte d’Azur des peintres n’a pas été placé exactement là où était posé le chevalet puisqu’on ne voit ni bateau, ni quai entre la reproduction et la rue en escalier.